L’écurie italienne a triomphé de nouveau dans cette épreuve d’endurance, pour la deuxième année consécutive, en commettant moins d’erreurs que ses rivales sous la pluie et malgré les interventions répétées de la voiture de sécurité
La course mythique des 24 Heures du Mans a encore une fois été à la hauteur de sa réputation. Lancée par Zinédine Zidane le samedi 15 juin, cette 92e édition a tenu toutes ses promesses. Ferrari a décroché la victoire, sa voiture n°50 (pilotée par Antonio Fuoco, Miguel Molina et Nicklas Nielsen) devançant de justesse la Toyota n°7 (José Maria Lopez, Kamui Kobayashi, Nyck De Vries) de 14 secondes dans un final intense, succédant ainsi à la voiture jumelle n°51, qui a terminé 3e cette année.
Cette édition a été aussi compétitive que prévu, avec un plateau très dense de neuf constructeurs alignant 23 voitures dans la catégorie Hypercar. À deux heures de l’arrivée, neuf voitures restaient dans le même tour, représentant quatre écuries (Cadillac, Ferrari, Toyota et Porsche) toujours en lice pour le titre. La Ferrari n°50 a finalement pris le dessus, profitant notamment d’un tête-à-queue de la Toyota n°7 à moins d’une heure de la fin.
Toyota a connu des déboires récurrents. Dès les premiers tours, les Ferrari n°50 et 51 ont pris les devants devant la Porsche n°6, partie en pole position. La Scuderia a souvent dominé grâce à une stratégie efficace sous la pluie, malgré les interventions répétées de la voiture de sécurité qui ont redistribué les cartes à trois reprises. La course a été neutralisée pendant plus de quatre heures durant la nuit, en raison d’une pluie diluvienne sur certaines parties du circuit.
Comme l’année précédente, des erreurs cruciales ont coûté le titre à Toyota, victorieuse à cinq reprises entre 2018 et 2022. Un accrochage entre la Ferrari n°51 et la Toyota n°8, deux heures avant la fin, a éliminé cette dernière après un duel trop intense. Ensuite, la Toyota n°7, en position favorable pour gagner, a perdu de précieuses secondes à cause d’une erreur de pilotage de José Maria Lopez dans la dernière heure.
La première participation de la légende Valentino Rossi (BMW), neuf fois champion du monde de moto, a été écourtée suite à l’abandon de son coéquipier. Les deux Alpine engagées dans l’élite ont également dû abandonner après environ six heures de course en raison de problèmes moteurs. En LMP2, la United Autosports n°22 a devancé l’Inter Europol Competition n°34, tandis qu’en LMGT3, la Manthey EMA n°91 a triomphé.
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