L’épreuve de relais mixte en triathlon prévue pour ce dimanche a été annulée. Toutefois, le président de la Fédération Française de Triathlon se montre « confiant » quant au déroulement des épreuves olympiques réelles dans la Seine l’année prochaine

« Nous prenons cette mesure par précaution », déclare Cédric Gosse, président de la Fédération Française de Triathlon, lors de son entretien sur franceinfo le 20 août. Cette déclaration fait suite à l’annulation de l’épreuve de relais mixte en triathlon, un nouveau test pour les JO de 2024, qui devait avoir lieu avec une épreuve de natation dans la Seine.

Il tient à souligner que « ce n’est pas nécessairement lié à une mauvaise qualité de l’eau ». Il explique que la décision découle d’une « divergence d’interprétation entre l’analyse de l’eau réalisée en laboratoire et les relevés effectués par les capteurs immergés dans la Seine ». Dans un cas, l’eau est jugée adéquate, tandis que dans l’autre, un problème est identifié. Cédric Gosse ne spécifie pas si c’est le laboratoire ou les capteurs qui remettent en question la qualité de l’eau.

Le président de la Fédération Française de Triathlon exprime sa déception en mentionnant :

« Nous aurions souhaité un dénouement différent (…) par mesure de précaution, nous avons pris la décision d’annuler cette phase de natation. » Il met en avant « le niveau d’exigence extrêmement élevé » que la fédération et les organisateurs s’imposent pour ces compétitions. Néanmoins, il tient à rassurer en affirmant ne pas être « inquiet » quant à la tenue des véritables épreuves des JO dans la Seine l’année prochaine.

« Il peut le dire »

« Je peux vous dire que je suis confiant, mon directeur technique est également confiant, et les athlètes gardent confiance malgré ces annulations », affirme-t-il. Il souligne que ce qui est encourageant, c’est la capacité des différentes entités à collaborer et à trouver des solutions lorsque nécessaire.