Les Bleus maintiennent leur parcours sans erreur dans leur préparation à la Coupe du monde 2023 en battant la Lituanie (90-72) lors de leur match de mercredi.

Vincent Collet avait souligné l’importance de ce double défi face à la Lituanie dans la « préparation ». Il c’était exprimé après la victoire contre le Venezuela (86-67) lundi. Deux jours plus tard, toujours à Orléans, l’entraîneur de l’équipe de France a été témoin d’une brillante réussite de son équipe, qui a surmonté avec brio son premier test en battant les Lituaniens (90-72) ce mercredi.

Après avoir enregistré trois victoires contre des adversaires moins prestigieux (Tunisie, Monténégro et Venezuela), les Bleus valident leur préparation sans fausse note face à une opposition plus redoutable, à seize jours du début de la Coupe du monde (qui se déroulera en Indonésie, au Japon et aux Philippines, du 25 août au 10 septembre). Un match « retour » entre les deux équipes est prévu à Vilnius, vendredi.

Un écart suffisant pour maîtriser la situation

Un écart de 19 points décisif Malgré l’absence persistante de Mathias Lessort (cheville) et celle d’Evan Fournier, ménagé en raison d’une légère torsion de la cheville face au Venezuela, l’équipe de France a conforté sa cohésion collective. L’équipe a creusé l’écart en l’espace de six minutes entre la fin du deuxième quart-temps et le début du troisième. Durant cette période, sa défense a étouffé le jeu offensif lituanien, même si la star NBA lituanienne Domantas Sabonis était absente cet été. Du côté offensif, Nando De Colo (13 points, 8 passes décisives) a brillé tant dans la distribution que dans la conclusion, tout comme Guerschon Yabusele (15 points). Ce qui a permis un décisif 19-0 (passant de 34-33 à 53-33, entre la 17e et la 23e minute).

Alors que la Lituanie avait réduit l’écart à douze points (62-50, 29e minute) sous les acclamations des 10 122 spectateurs de la CO’Met d’Orléans, trois tirs à trois points consécutifs des Français ont rétabli une distance confortable. Successivement, Nicolas Batum (10 points), Nando De Colo et un Frank Ntilikina (11 points) retrouvé ont permis aux Bleus de regagner un avantage de 21 points à la fin du troisième quart-temps (71-50, 30e minute). L’écart conséquent a également donné l’opportunité à Joël Ayayi de fêter sa première sélection en équipe de France durant le dernier quart-temps.

Des difficultés au rebond certes, mais une correction rapide pour repartir sur de bonnes bases 

Des difficultés persistantes au rebond Auparavant, la première période avait été marquée par une bataille acharnée et une intensité perceptible, accompagnées de nombreuses remarques envers les arbitres, ce qui conférait à ce match amical une atmosphère bien différente. Les coéquipiers de Jonas Valanciunas avaient pris un léger avantage (2-7, 3e minute), alors que Rudy Gobert (14 points) avait été relégué sur le banc en raison de deux fautes personnelles précoces.

Cependant, cela n’a pas eu de conséquences puisque les Lituaniens n’ont jamais pu retrouver un tel écart à leur avantage, et les Bleus ont su corriger leurs petites erreurs. Bien qu’ils aient été trop permissifs au rebond offensif avant la mi-temps (9 rebonds), ils ont réussi à verrouiller cette zone de jeu après la pause (seulement 4 rebonds après la mi-temps). Cela constitue une base solide pour conclure la première phase de la préparation, qui s’apparente à un tour de France (Pau, Montpellier et Orléans), avant de se rendre en Lituanie puis au Japon pour affronter le pays hôte ainsi que l’Australie.