À son retour en Nouvelle-Zélande, le sélectionneur des All Blacks, Ian Foster, a confirmé jeudi que son équipe avait entamé une démarche auprès de World Rugby pour obtenir des éclaircissements sur les décisions arbitrales de la finale du Mondial 2023, perdue face à l’Afrique du Sud (11-12)

Les Springboks, champions du monde pour la quatrième fois, ont inscrit leur nom dans l’histoire du rugby, et ce titre restera dans les annales pour au moins huit ans. Cependant, la finale de la Coupe du monde, gagnée de justesse samedi face à la Nouvelle-Zélande (12-11) au Stade de France, a suscité des discussions en raison de l’arbitrage de Wayne Barnes et de ses assistants. Bien que les All Blacks aient d’abord montré une attitude fair-play en évitant de critiquer ouvertement l’arbitre anglais, leur fédération a tout de même cherché à obtenir des explications de la part de World Rugby, une démarche confirmée par Ian Foster à son retour au pays.

Ian Foster a déclaré : « Nous avons fourni plusieurs éléments et déjà envoyé un dossier à World Rugby pour obtenir leurs commentaires. » Il espère que des clarifications seront apportées.

Cependant, Ian Foster n’a pas précisé quelles décisions arbitrales étaient spécifiquement remises en question par les All Blacks. Il s’est contenté de répondre : « Oh, je pense que vous pouvez vous faire une idée. »

Dans cette finale très disputée remportée par l’Afrique du Sud, plusieurs décisions de Wayne Barnes ont suscité des réactions, notamment des divergences de traitement pour des situations similaires. Le capitaine néo-zélandais, Sam Cane, a été logiquement sanctionné d’un carton jaune, finalement transformé en rouge par l’examen vidéo, en raison d’un plaquage haut avec contact direct de l’épaule sur la tête d’un adversaire en fin de première mi-temps. Cependant, après avoir commis un geste similaire au retour des vestiaires, le Sud-Africain Siya Kolisi a bénéficié d’une plus grande clémence et a pu terminer la finale, puis soulever le trophée Webb Ellis pour la deuxième fois consécutive. Ces décisions arbitrales ont laissé un goût amer à la Nouvelle-Zélande, tout comme lors de leur demi-finale contre l’Angleterre et surtout lors du quart de finale face à l’équipe de France.