Entre une équipe déjà qualifiée et assurée de terminer première, et une autre en difficulté, le match s’annonçait peu passionnant. C’est exactement ce qu’ont offert l’Espagne et l’Albanie lundi 24 juin à Düsseldorf. Cependant, la défaite de l’Albanie (1-0) permet à la France de se qualifier automatiquement pour les huitièmes de finale.

Lors de cette soirée terne, les Espagnols ont pris l’avantage grâce à un but rapide de Ferran Torres (13e). Ce fut le seul moment notable d’un match qui n’a jamais vraiment décollé, malgré les efforts des Albanais.

L’Espagne avait largement modifié son équipe, avec dix changements par rapport à leur victoire contre l’Italie, seul Aymeric Laporte conservant sa place. Luis de la Fuente a donné du temps de jeu à tout son effectif. À l’exception de Dani Olmo, qui a bien joué, peu de remplaçants espagnols se sont démarqués.

L’Espagne en mode “économie de jeu”

L’Espagne n’a pas eu besoin de forcer pour l’emporter. Le but, exemplaire de simplicité, a vu la Roja traverser le terrain en deux passes. Laporte a envoyé une passe de quarante mètres à Dani Olmo, qui a brillamment lancé Ferran Torres dans la surface pour un but en une touche (1-0, 13e).

Par la suite, l’Espagne a levé le pied. Hormis quelques tentatives, la Roja n’a pas été très menaçante. Les Albanais, bien que techniquement inférieurs, ont tenté de revenir. Plusieurs frappes de Kristjan Asllani ont inquiété David Raya, qui a aussi dû intervenir face à Armando Broja (64e).

L’Albanie a fini par subir de nouveau lorsque les titulaires espagnols sont entrés en jeu, mais sans succès. L’Espagne n’avait pas besoin de prendre de risques inutiles : cette victoire minimale suffisait, bien qu’inutile pour leur classement. Ce succès garantit aux Bleus une place en huitièmes de finale, au moins parmi les meilleurs troisièmes.