L’Espagne triomphe en prolongation contre l’Allemagne

Poussée en prolongation par le pays hôte, l’Espagne a finalement triomphé au terme d’un match haletant, vendredi.

L’aventure du Nationalelf dans son propre Euro s’est brusquement arrêtée. En prolongation, l’Espagne a arraché une victoire serrée 2-1 contre l’Allemagne, le vendredi 5 juillet à Stuttgart. La Roja rencontrera en demi-finale le vainqueur du quart de finale opposant la France au Portugal. Entré en cours de jeu, Dani Olmo a délivré Mikel Merino pour marquer le but décisif, envoyant l’Espagne en demi-finale, trois ans après avoir atteint ce stade lors de l’Euro 2021.

L’Espagne peut remercier le destin : Pedri, positionné en numéro 10 derrière Alvaro Morata, a dû quitter le terrain dès la 8e minute après un tacle sévère de Toni Kroos, qui n’a reçu aucun carton. Cependant, son remplaçant, Dani Olmo, a débloqué une rencontre très physique en reprenant un centre parfait de Lamine Yamal d’un plat du pied (1-0, 52e), puis en offrant un caviar à Mikel Merino pour un but de la tête (2-1, 119e). Entre-temps, Florian Wirtz avait égalisé à la dernière minute sur un centre de Joshua Kimmich, forçant ainsi la prolongation (1-1, 89e).

Deux stratégies opposées, une seule gagnante

Unai Simon, autre héros de la rencontre, a réalisé cinq arrêts déterminants devant une attaque allemande agressive en fin de deuxième période. Toujours bien positionné, le gardien espagnol a stoppé successivement une frappe de Robert Andrich (70e) et une tête de Kai Havertz (86e), après avoir vu une reprise de Niclas Füllkrug s’écraser sur son poteau (76e). En prolongation, il a encore brillé en remportant un duel devant Florian Wirtz (100e) et en effectuant un arrêt réflexe face à l’attaquant allemand (117e).

Le choix tactique de Julian Nagelsmann de tout miser sur l’attaque a mis à l’épreuve la défense espagnole. Il a sorti le milieu de terrain Ilkay Gündogan et le défenseur Jonathan Tah pour faire entrer les offensifs Niclas Füllkrug et Thomas Müller. En revanche, Luis de la Fuente a pris le pari inverse, en remplaçant toute sa ligne d’attaque avant la 80e minute, malgré des performances solides. Un choix payant puisque c’est Mikel Merino, remplaçant Nico Williams, qui a délivré l’Espagne.