Le conflit semble toucher à sa fin : la majorité des joueuses internationales espagnoles, en grève depuis l’affaire Luis Rubiales, ont accepté de rejoindre la sélection pour affronter la Suède en Ligue des Nations, suite à un accord conclu avec la Fédération et le gouvernement le mercredi 20 septembre. “Nous avons conclu une série d’accords qui seront formalisés et signés demain par la Fédération et le Conseil supérieur des Sports”, a déclaré le secrétaire d’État aux Sports, Victor Francos, après des négociations qui se sont prolongées jusqu’aux premières heures du matin.

“Parmi les 23 joueuses convoquées, deux ont sollicité la possibilité de quitter le camp d’entraînement pour des raisons personnelles”, a ajouté Victor Francos. Il s’agit de Mapi Leon et Patri Guijarro, qui faisaient partie des “15” joueuses en grève depuis plusieurs mois pour protester contre les dysfonctionnements du football féminin espagnol.

Des réformes en perspective “Les joueuses ont exprimé leur préoccupation quant à la nécessité de procéder à des réformes majeures au sein de la RFEF, et la Fédération s’est engagée à mettre en œuvre ces changements immédiatement”, a expliqué le secrétaire d’État. Il a également précisé que l’accord inclut des dispositions pour renforcer la législation espagnole concernant “les politiques de genre, les progrès en matière d’égalité salariale, les structures sportives et spécifiquement le football féminin”.

La nouvelle sélectionneuse de l’Espagne, Montse Tomé, a créé la surprise en convoquant une quinzaine de championnes du monde et d’autres joueuses qui avaient refusé d’être sélectionnées jusqu’à ce que des réformes profondes soient mises en place au sein de la Fédération de football.