Le jeudi 14 novembre, le Stade de France accueillera un match attendu entre la France et l’équipe d’Israël, une semaine seulement après les incidents violents d’Amsterdam où des supporters israéliens ont été pris pour cible

Ce rendez-vous sportif sera placé sous haute surveillance, avec 4 000 policiers et gendarmes mobilisés dans la capitale. Dans les rues de Paris et aux abords du stade, l’inquiétude est palpable : commerçants et riverains envisagent cette rencontre avec appréhension.

Un climat tendu aux abords du Stade de France

À seulement trois jours du coup d’envoi, le calme règne encore autour du Stade de France. Pourtant, certains habitants expriment déjà leurs craintes. Dans les commerces alentours, plusieurs affichettes annoncent une fermeture anticipée le jour du match. « Je vais baisser le rideau vers 14h ou 15h, par précaution. Ce qu’on a vu à Amsterdam m’a beaucoup inquiétée », confie une commerçante, faisant écho à la nervosité ambiante.

Un dispositif de sécurité exceptionnel

Les autorités, bien conscientes des risques, se préparent à déployer un dispositif de sécurité renforcé pour éviter de possibles débordements. Craignant des violences semblables à celles observées aux Pays-Bas, elles mettront en place une présence policière massive dans les transports, autour du stade et à l’intérieur de l’enceinte elle-même. À Saint-Denis, en Île-de-France, les forces de l’ordre s’organisent pour garantir un climat sécurisé et serein durant cet événement à haut risque.