France – Uruguay : Un match plus compliqué que sur le papier, mais “seule” la victoire compte, où il aura manqué le panache et le bonus

  • Post category:Coupe du Monde 2023
  • Temps de lecture :6 min de lecture

Le XV de France, malgré une confrontation serrée, a réussi à remporter son deuxième match de poules en Coupe du Monde en battant l’Uruguay 27-12 ce jeudi

Points positifs :

  1. Une Deuxième Mi-Temps Plus Prometteuse : Bien que l’équipe française ait eu du mal à prendre l’avantage en première période, elle a finalement réussi à creuser l’écart lors de la deuxième mi-temps. Le coaching effectué à la 50e minute, avec cinq changements, a apporté un nouvel élan, notamment avec le talonneur Peato Mauvaka qui a marqué rapidement (20-12, 55e). Louis Bielle-Biarrey a également fait sensation en inscrivant le dernier essai à quelques minutes de la fin, devenant ainsi le plus jeune marqueur de l’histoire du XV de France en Coupe du Monde. Néanmoins, les Bleus ont raté de peu le bonus offensif, avec le quatrième essai de Sekou Macalou finalement refusé, tout comme celui de Gabin Villière un peu plus tôt.

  2. Uruguay à la Hauteur de la Compétition : Malgré leur statut de sous-chiens, les Teros d’Uruguay ont montré une performance solide contre les Français. Après une exclusion temporaire de Romain Taofifenua à la 27e minute, l’équipe uruguayenne a progressivement gagné en puissance pendant la première période. Ils auraient même pu rentrer aux vestiaires avec seulement un point de retard sur les hôtes si le deuxième essai d’Andrès Vilaseca n’avait pas été annulé pour obstruction à Antoine Hastoy à la 33e minute. Le deuxième essai de Baltazar Amaya a également surpris les spectateurs (13-12, 54e), avant que l’équipe visiteuse ne perde prise sur le match. Quatre ans après leur victoire historique contre les Fidji lors du dernier Mondial, l’Uruguay prouve encore sa valeur.

  3. Respect des Hymnes Nationaux : En réponse aux réactions des fans de rugby, le comité d’organisation, World Rugby, et la ministre française des Sports ont décidé de mettre fin aux effets de canon lors de l’interprétation des hymnes nationaux lors de la première journée de la compétition. En conséquence, la Marseillaise a été chantée avec fierté par les plus de 50 000 spectateurs présents dans le stade de Lille, en harmonie avec les jeunes animateurs du protocole. De même, l’hymne uruguayen a été parfaitement audible, ce qui a contribué à apaiser l’une des polémiques de ce début de Mondial.

Points négatifs :

  1. Défense Faible en Début de Match : Malgré les enseignements tirés du match précédent contre les All Blacks, le XV de France n’a pas réussi à corriger ses lacunes défensives. Après avoir encaissé deux essais en début de chaque mi-temps contre la Nouvelle-Zélande, l’équipe tricolore a à nouveau été vulnérable en début de match. Les Bleus ont manqué de concentration, concédant le premier essai en seulement six minutes lorsque Nicolas Freitas a profité d’une erreur de Melvyn Jaminet sur un coup de pied haut le long de la touche, à cinq mètres de l’en-but (3-5).

  2. Mêlée Française En Difficulté : Malgré un début prometteur avec une mêlée uruguayenne en difficulté lors de la première mêlée de la rencontre, qui a permis à l’arrière Melvyn Jaminet d’inscrire ses premiers points au pied (3-0, 2e), le XV de France n’a pas réussi à dominer complètement cet aspect du jeu. Avec seulement 69 % de mêlées gagnées (contre 80 % contre les All Blacks) et quatre pénalités concédées lors de cette phase de jeu, l’équipe a éprouvé des difficultés en l’absence de ses piliers titulaires, notamment Uini Atonio du Rochelais. Cameron Woki a exprimé des regrets quant à cette performance après le match.

  3. Défense Approximative et Indiscipline : Contrairement au match contre les Néo-Zélandais, la défense française a été sous pression face à l’Uruguay. La majorité des arrières qui ont débuté le match en Coupe du Monde pour la première fois, à l’exception de Gabin Villière et Yoram Moefana, n’ont pas réussi à coordonner efficacement leur défense. Cette défense approximative a conduit à 13 franchissements adverses. Les problèmes défensifs ont également contribué au nombre élevé de pénalités concédées par les Bleus, soit 15, le deuxième pire total de l’année 2023 après le match du Tournoi contre l’Italie (18 pénalités concédées). Cameron Woki a qualifié cette performance d’inadmissible au niveau international.

A Lire Dans l’Actualité

4. octobre 2024
3. octobre 2024
3. octobre 2024