« Une mi-temps sur deux »

Pendant une grande partie du match, la Nationalelf a dominé son adversaire, étouffant l’équipe de France en première période et confirmant sa supériorité avec un penalty converti par Paris Brunner (29e). Le capitaine Noah Darvich a ensuite enfoncé le clou à la 51e minute. Bien que la France ait montré un regain d’orgueil après avoir été réduite numériquement à partir de la 69e minute, grâce à Saimon Bouabre (53e) et Mathis Amougou (85e), elle s’est principalement distinguée par sa désorganisation et son manque de précision, ratant de nombreuses occasions. « On a joué qu’une mi-temps sur deux, je n’ai pas compris. Je suis très déçu pour le groupe », a déploré Jean-Luc Vannuchi à la fin du match.

Pourtant, malgré l’égalisation dans les derniers instants de la partie, la France a pris l’avantage lors de la séance de tirs au but avant de s’effondrer, malgré la remarquable parade du gardien tricolore Paul Argney sur la frappe de Paris Brunner (à 3-3). La sentence n’a toutefois été repoussée que de quelques secondes, scellée par Almugera Kabar, le latéral de Dortmund, qui a ensuite offert le sacre à l’Allemagne. Cette défaite est d’autant plus difficile à encaisser pour les Bleuets, déjà vaincus par l’Allemagne lors de l’Euro en juin dernier, également lors d’une séance de tirs au but.