Parfois brouillon techniquement et en manque d’inspiration, ce n’est sans doute pas le match le plus spectaculaire de l’équipe de France, mais l’essentiel est de gagner à ce niveau de la compétition. Et cette victoire tient à deux footballeurs : tout d’abord Benjamin Pavard, « le retour » et Mike Maignan, « l’improbable »

Sur le papier la France était la grande favorite et dans les commentaires d’après match,  » on savait que ce serait difficile ». Bref ce qui compte c’est d’avoir gagné, mais que ce fut compliqué une grande partie du match, notamment en attaque avec il vrai un manque d’inspiration presque « affligeant ». Et même le stratosphérique Mbappé n’était pas dans un « grand jour » en ne réalisant pratiquement aucune percée dont il a le secret, pas de quoi le rendre aussi décisif qu’à l’accoutumé.

Mais Didier Deschamps l’aura parfaitement compris. Face à une défense qui coulisse bien, à beaucoup d’abnégation des joueurs de l’équipe adverse, et à un manque de justesse dans la dernière passe, et bien tout se joue  à un exploit personnel et la moindre erreur amène souvent un but salvateur.

La France du football c’est enflammée après la victoire 4 – 0 face à l’équipe des Oranje. Ce qui en soit est naturel compte tenu de la prestation livrée par l’ensemble de l’équipe de France. Un jeu fluide, où rien ne « coince », une première mi-temps de rêve, ponctué de trois buts et rien à dire ou presque sur l’ensemble du match qui verra un magnifique et dernier but de l’incontournable Kilian Mbappé et un penalty stoppé dans le « money time » par celui qui s’impose déjà comme « un mur infranchissable » Mike Maignan. Seulement, et même si cela fait partie du sport, il y avait beaucoup d’absent côté Pays-Bas et pas des moindre. 

A la conquête du « graal »

 Seulement l’équipe de France sait aussi se montrer décisive quand il le faut et notamment grâce à ses individualités qui à chaque instant  du match peuvent faire la différence. Une frappe chirurgicale qui relance tout comme en (…) et Benjamin Pavard ne s’en est pas privé. Après une belle interception en dehors de la surface c’est avec une frappe sèche et puissante qu’il trompe le gardien Gavin Bazunu. L’équipe de France ouvre enfin le score et tient une victoire difficile contre une équipe irlandaise qui construit bien son jeu.

Tant et si bien qu’elle prend même l’initiative du jeu, obtenant des coups et francs et plusieurs corners. Et c’est justement sûr l’un deux que le jeune défenseur Nathan Collins à bien cru qu’il mettait les deux équipes à égalité après une tête puissante dans la surface de réparation et qui prenait la direction de la lucarne. Seulement voilà dans les cages il y a Mike Maigan, et, « venant de nul part, surgit un aigle noir » qui s’envole et qui, la ferme ferme, détourne le ballon. La légende pouvait commencer.

Didier Deschamps qui a aussi l’expérience de ce genre de rendez-vous, lui qui maîtrise parfaitement toutes les arcanes du football, sait aussi faire les bons choix tactiques qui s’imposent. Reste qu’avec ce match, l’équipe de France c’est montrée « un peu brouillon » mais dans son fort intérieur elle à largement de quoi livré une meilleure copie.