Après sa défaite contre Montpellier (1-2), Nice occupe désormais la cinquième place en Ligue 1. L’équipe semble loin de son statut de surprise en début de saison, d’autant plus que des tensions ont éclaté entre les joueurs et les ultras lors de la soirée de vendredi
Le succès de l’automne est en pause. Après une défaite à domicile contre le mal classé Montpellier (1-2) vendredi 8 mars, en ouverture de la 25e journée de la Ligue 1, l’OGC Nice vient d’enregistrer un sixième match consécutif sans victoire en championnat. Le Gym, qui était pourtant leader pendant deux journées en début de saison puis solide dauphin du PSG à mi-parcours, semble avoir perdu de sa superbe. Actuellement cinquième, il risque même de glisser à la sixième place à la fin du week-end.
Vendredi, les Niçois ont concédé un but dès les premières minutes. Illustration de cette fragilité, Jean-Clair Todibo a marqué contre son camp sans rencontrer d’opposition réelle (10e, 0-1), une erreur surprenante pour un défenseur habituellement fiable. Ensuite, les Niçois ont encaissé un penalty transformé par Téji Savanier (42e, 1-2), suite à une main de Gaëtan Laborde, rendant anecdotique l’égalisation rapide de Jérémie Boga (12e, 1-1).
Leur manque de solidité défensive est bien loin du début de saison exceptionnel des Niçois, qui étaient très solides sans forcément briller. Alors qu’ils n’avaient encaissé que 11 buts lors de leurs 20 premiers matchs, les Azuréens en ont pris huit lors de leurs cinq dernières sorties. Cette défaite contre une équipe de Montpellier mal classée avant le match (maintenant 12e avec un match en plus), ne fait pas avancer les joueurs de Francesco Farioli, désormais sous la menace de Lens, qui affronte Brest samedi (21 heures).
Tension en tribunes Mais plus que le résultat sportif, le match a surtout été marqué par une grande tension. Accueillis par une banderole hostile (« Pas une année de plus sans l’Europe : bougez-vous ! » – même si le Gym n’a participé à la Coupe d’Europe que cinq fois en 25 ans), les Niçois semblaient nerveux sur le terrain et ont protesté à plusieurs reprises contre l’arbitre ou leurs adversaires, notamment à la mi-temps. À la fin du match, Todibo a été pris à partie par plusieurs supporters, lui demandant de « mouiller le maillot ». Une demi-heure après la fin du match, le défenseur était encore engagé dans une discussion animée avec quelques membres de la Tribune populaire sud.
Dans cette atmosphère étrange, on pourrait presque oublier que Nice n’est pas décroché dans la course à la Ligue des champions, à neuf matchs de la fin de la saison. Ou bien que le Gym, malgré des moyens financiers importants apportés par son propriétaire Ineos, ne visait pas forcément les sommets de la Ligue 1 cette saison. Et enfin, que les Aiglons s’apprêtent à jouer un quart de finale de la Coupe de France à Paris mercredi.
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