Saint-Étienne sombre à Nice : une soirée cauchemardesque pour les Verts. Écrasés 8-0 par Nice, les Stéphanois subissent l’une des pires défaites de leur histoire en Ligue 1.

Vendredi soir, à l’Allianz Riviera, Saint-Étienne a vécu un véritable calvaire pour l’ouverture de la 5e journée de Ligue 1. Déjà fragilisés par trois défaites lors des premières rencontres de la saison, les Verts ont sombré face à Nice en s’inclinant sur le score humiliant de 8-0. Cette rencontre marque la pire première mi-temps du club en championnat depuis plus de 25 ans.

Une première période historique et désastreuse

Ce match rappelle tristement une autre soirée mémorable du football français : celle du 24 mai 1997, où l’Olympique Lyonnais avait infligé un 8-0 à Marseille, marquant sept fois en 45 minutes. Vendredi, les Niçois ont presque égalé cet exploit, inscrivant six buts en seulement 40 minutes face à un Saint-Étienne méconnaissable. Le calvaire a commencé dès la 4e minute avec un but contre son camp de Batubinsika, suivi de cinq autres réalisations : Ndombele (7e), Cho (24e), Moukoko (26e et 39e) et Guessand (37e). Avec six buts encaissés à la pause, les Stéphanois avaient déjà scellé leur sort.

“Le score est sans appel. 6-0 à la mi-temps, je n’ai jamais vécu ça,” a confié un Dennis Appiah abattu au micro de DAZN. “C’est un cauchemar. Nous étions complètement dépassés sur tous les plans.”

Nice fête ses 120 ans, Saint-Étienne en détresse

La seconde période n’a rien arrangé pour Saint-Étienne, déjà en grande difficulté. Sofiane Diop (75e) et Pablo Rosario (86e) ont ajouté deux nouveaux buts, portant le score à 8-0, une humiliation historique pour les Verts. Cette défaite est la plus lourde que l’ASSE ait subie en première division depuis novembre 1951.

L’ampleur du désastre n’a pas échappé aux joueurs stéphanois. Au coup de sifflet final, Léo Petrot n’a pas caché sa frustration : “C’est une honte. Pour nous, pour nos supporters. On doit se remettre en question. Prendre huit buts et être aussi absents dans les duels, c’est inadmissible.”

Si certains fans essaient de relativiser en disant qu’il vaut mieux perdre une fois 8-0 que huit fois 1-0, il est peu probable que cela suffise à atténuer la colère et la déception qui règnent à Saint-Étienne.