À l’issue d’une séance de tirs au but captivante, le Paris FC a réalisé un exploit en se qualifiant aux dépens d’Arsenal (3-3, 4-2 t.a.b.) lors des barrages de la Ligue des champions féminine, qui se sont déroulés samedi à Linköping, en Suède. Arsenal était demi-finaliste la saison précédente. Les joueuses dirigées par Sandrine Soubeyrand connaîtront leur prochain adversaire lors du tirage au sort qui aura lieu vendredi prochain.

Ce fut un exploit mémorable pour le Paris FC. Samedi à Linköping, en Suède, l’équipe féminine parisienne, déterminée et héroïque, a éliminé les favorites anglaises d’Arsenal (3-3, 4-2 t.a.b.) lors de la séance de tirs au but pour accéder au deuxième tour de qualification de la Ligue des champions. C’est une première depuis la fusion avec Juvisy.

L’équipe de Gaëtane Thiney, émue aux larmes après cette victoire, a renversé les demi-finalistes de la dernière édition grâce à deux arrêts spectaculaires de Chiamaka Nnadozie (22 ans) pendant la séance fatidique, dont l’un face à la vice-championne du monde anglaise, Alessia Russo.

Les joueuses franciliennes sauront le 15 septembre prochain contre qui elles joueront lors du deuxième tour qualificatif, disputé en matches aller-retour (les 10-11 octobre et 18-19 octobre). Elles seront dans le chapeau 2, et leurs adversaires potentiels pourraient être Wolfsburg (finaliste la saison passée), le Real Madrid ou Manchester United. Le Paris Saint-Germain sera tête de série lors du tirage au sort.

Depuis la fusion avec le FCF Juvisy à l’été 2017, l’équipe française n’avait jamais atteint un stade aussi avancé dans la compétition. La saison précédente, elle avait été éliminée dès le premier tour contre l’AS Rome lors des tirs au but. À Linköping, où se déroulait leur premier tour, les joueuses françaises ont remporté un match palpitant, plein de rebondissements, après avoir mené 2-0 avant l’heure de jeu grâce à Mathilde Bourdier (56e, 57e). Malgré cela, Arsenal est parvenu à revenir dans le match grâce à Alessia Russo (80e) et Jen Beattie (90e+6). Les Françaises ont ensuite repris l’avantage grâce à leur vice-capitaine de 38 ans, la défenseuse Julie Soyer (3-2, 106e) en prolongation. Cependant, Russo a égalisé d’une puissante frappe (116e), confirmant son statut de « super-remplaçante » acquis lors de la Coupe du Monde avec l’Angleterre. La qualification a finalement été assurée par la gardienne nigériane, Chiamaka Nnadozie, qui a réalisé deux arrêts décisifs face à Frida Leonhardsen Maanum et Alessia Russo.