Ligue des champions : Grosse désillusion pour Marseille, qui a été éliminée aux tirs au but par le Panathinaïkos

Lors d’un match fort en rebondissement, l’OM tenait sa qualification, mais a finalement cédé lors de la séance de tirs au but en ce mardi soir. Malheureusement pour eux, l’aventure s’achève dès le troisième tour préliminaire

Un véritable désastre. Alors que la qualification semblait à portée de main, Marseille a chuté de manière dramatique dans les derniers instants du match contre le Panathinaïkos, finissant par s’incliner aux tirs au but (2-1 après prolongation, 3-5 aux t.a.b.) lors du match retour du troisième tour préliminaire de la Ligue des champions, le mardi 15 août. Un dénouement cruel d’autant plus que l’OM avait réussi à effacer sa défaite de l’aller (0-1) grâce à un doublé de Pierre-Emerick Aubameyang (2e, 45e+1).

Au fil des années, l’OM avait habitué ses supporters à de nombreuses déceptions, mais cette fois-ci, la frustration atteint de nouveaux sommets. Le scénario, qui s’est déroulé, laissera des traces durables. Alors que le stade Vélodrome s’apprêtait à célébrer une qualification laborieuse, une décision de la vidéo pour une main dans la surface de Matteo Guendouzi a donné une chance inespérée au Panathinaïkos de revenir dans le match. Avec sang-froid, Fotis Ioannidis (90e+9, 2-1) est entré en jeu et a concrétisé cette opportunité.

L’arbitrage n’a pas souri à Marseille

Marseille peut légitimement regretter que la vidéo n’ait pas été utilisée quelques minutes plus tôt, lorsqu’une charge dans le dos de Guendouzi dans la surface aurait pu être considérée (90e+3). De plus, on peut se demander si Ismaïla Sarr a réellement interféré dans le jeu sur un but refusé à Vitinha (111e). Cependant, l’OM n’est pas exempt de reproches et aurait pu éviter une telle situation en contrôlant mieux la seconde mi-temps.

Pourtant, le début du match était idyllique.

À peine 90 secondes de jeu et la nouvelle recrue, Pierre-Emerick Aubameyang, a converti une passe d’Ismaïla Sarr (2e, 1-0), en éliminant le gardien au passage pour ouvrir son compteur avec l’OM. Dans une première période palpitante, il a récidivé, en reprenant un centre de Jonathan Clauss au premier poteau (45e+1, 2-0). Marseille avait trouvé son buteur, et il était difficile d’imaginer que le Panathinaïkos puisse inverser la tendance face à une équipe marseillaise survoltée.

L’OM aurait pu sceller le sort plus tôt

Le score aurait même pu être plus large si les incisifs Iliman Ndiaye (11e, 21e) et Ismaïla Sarr (53e, 61e) avaient été plus précis dans leurs actions. Cependant, sûrs de leurs forces et probablement convaincus que les Grecs étaient en difficulté, les Marseillais ont progressivement reculé. Victimes de l’usure physique, ils ont essuyé plusieurs alertes de la part des Grecs, acharnés mais peu menaçants (76e, 77e, 85e). Ces avertissements n’ont pas été pris suffisamment au sérieux.

En prolongation, Marseille a retrouvé un second souffle et a profité de l’équipe grecque repliée sur elle-même après son but pour reprendre le contrôle du match. Cependant, malgré les opportunités pour Vitinha (104e, 118e) et un but refusé à l’attaquant portugais, l’OM s’est retrouvé contraint aux tirs au but, une situation que son entraîneur Marcelino avait ardemment souhaité éviter.

La malheureuse frappe manquée de Matteo Guendouzi a scellé le sort de Marseille, tandis que l’efficacité des tireurs grecs (5 sur 5, malgré l’entrée du gardien spécialiste Ruben Blanco) a sonné le glas de leurs espoirs. Malgré une domination de 105 minutes sur 120, Marseille a chuté de manière brutale. L’équipe devra désormais se contenter de la Ligue Europa.

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