Ligue des champions : le PSG s’impose logiquement face à Aston Villa (3-1) et prend une option sur les demi-finales

Dominateur mais longtemps inefficace, le Paris Saint-Germain a fini par faire plier une équipe d’Aston Villa regroupée et frileuse, s’imposant 3-1 mercredi 9 avril au Parc des Princes. Grâce à ses individualités et à la force de son collectif, le club de la capitale aborde le match retour en position favorable.

Les soirées européennes au Parc des Princes suivent un scénario bien connu cette saison : un PSG maître du jeu, un adversaire recroquevillé, et une rencontre où la domination parisienne tarde souvent à se traduire au tableau d’affichage. Ce quart de finale aller face à Aston Villa n’a pas échappé à cette logique. Pourtant, contrairement à d’autres soirées où les Parisiens ont laissé filer l’essentiel, cette fois, ils ont su appuyer là où ça fait mal.

Une domination stérile… jusqu’à l’ouverture anglaise

Dès les premières minutes, les hommes de Luis Enrique ont imposé leur tempo : une possession accablante (jusqu’à 85 % dans les dix dernières minutes), un pressing haut, et un siège permanent de la moitié de terrain anglaise. Mais à force de s’enliser dans un faux rythme que souhaitait installer Unai Emery, le piège s’est presque refermé. Une mauvaise relance de Nuno Mendes, et Morgan Rogers, opportuniste, ouvrait le score pour les visiteurs (35e), contre le cours du jeu.

Ce coup de froid aurait pu réveiller les vieux démons parisiens. Mais cette fois, un homme de 19 ans a décidé de changer l’histoire. Dans la foulée, Désiré Doué, une des révélations de la saison, égalisait d’une frappe splendide sous la barre d’Emiliano Martinez (39e). Un geste venu d’ailleurs, qui a électrisé le Parc.

Doué et Kvaratskhelia, artistes en chef d’un PSG offensif

Remis dans le sens de la marche, Paris est revenu des vestiaires avec la même intensité et, surtout, une efficacité retrouvée. À la 49e minute, Khvicha Kvaratskhelia, déjà élu homme du match à plusieurs reprises cette saison, a donné l’avantage aux siens. Servi en contre, le Géorgien a éliminé Axel Disasi d’un crochet ravageur avant d’expédier une frappe sous la barre, imparable.

Paris ne s’est pas contenté de ce maigre avantage. Conscient de la fragilité d’un 2-1, le PSG a multiplié les assauts (29 tirs, dont 11 cadrés au total), mettant Aston Villa sous une pression constante. Les Villans, incapables de construire la moindre séquence après la pause, ont reculé jusqu’à rompre.

Et c’est finalement dans le temps additionnel, à la 92e minute, que la lumière est venue de Nuno Mendes, bien décidé à se racheter. Parfaitement servi par Ousmane Dembélé, le latéral portugais a crocheté le gardien avant de conclure du droit pour inscrire le but du soulagement.

Avec cette victoire convaincante, le PSG prend une sérieuse option sur sa quatrième demi-finale de Ligue des champions en six ans. Le match retour à Birmingham, mardi prochain, demandera la même rigueur pour confirmer cette belle avance. Mais avec une telle maîtrise collective et des individualités aussi inspirées, Paris semble armé pour aller plus loin.