Un mois et dix jours après avoir été éliminée en quarts de finale de la Coupe du Monde, l’équipe de France a présenté une performance en deçà de son potentiel vendredi, mais a néanmoins remporté son match de reprise contre le Portugal (2-0)

Les Bleues, dirigées par Hervé Renard, ont réussi une remise en selle fructueuse sur le plan comptable après leur élimination en quarts de finale de la dernière Coupe du Monde. Le vendredi 22 septembre, au stade du Hainaut de Valenciennes, elles ont remporté leur premier match de la Ligue des Nations contre le Portugal (2-0). Pour cette occasion, l’équipe de France a compté sur Grace Geyoro au milieu de terrain pour prendre l’avantage peu avant la demi-heure de jeu, tandis que Selma Bacha, en tant que latérale, a assuré la victoire grâce à une superbe frappe en fin de match (89e).

Cette victoire a été le résultat de l’expérience de l’équipe française, malgré une solide performance de la 19e nation mondiale, qui ne reflète pas les problèmes qu’elle a récemment posés à l’Angleterre en match amical (0-0) ou lorsqu’elle a frôlé l’élimination des États-Unis en phase de groupes de la Coupe du Monde (0-0). En témoigne le premier but parisien, inscrit sur une passe astucieuse d’Eugénie Le Sommer (27e), l’une des rares actions construites ayant abouti à un tir dans la surface adverse.

Face au pressing constant de la Selecção, les joueuses françaises ont principalement opté pour des attaques rapides, conclues par des tirs de loin. Un puissant tir d’Eve Périsset des 25 mètres a frôlé la transversale (17e), tout comme celui de Sandie Toletti peu après l’ouverture du score (28e). Eugénie Le Sommer, active en attaque, aurait mérité de marquer de la tête (68e) ou du pied droit (90e).

Malgré des difficultés en attaque, les Bleues ont été rarement mises en danger. Constance Picaud, préférée à la gardienne habituelle Pauline Peyraud-Magnin, n’a pas eu beaucoup de travail. La seule alerte est survenue lorsque Ana Capeta a failli lober la gardienne d’une tentative de 35 mètres (80e).

Une autre source de satisfaction a été le retour sur le terrain d’Amandine Henry, qui a disputé ses premières minutes en équipe de France depuis novembre 2020. Les plus de 18 000 spectateurs présents au stade du Hainaut ont chaleureusement applaudi la Nordiste lorsqu’elle est entrée en jeu, rivalisant ainsi avec l’enthousiasme du bruyant kop portugais dans la fraîcheur de l’automne. Griedge Mbock, gravement blessée au genou il y a un an, est également entrée en jeu en fin de match.

Contrairement à d’autres équipes européennes dont la qualification dépend de la Ligue des Nations, les Bleues sont déjà assurées de participer aux Jeux Olympiques de Paris 2024 en tant que pays hôte. Cependant, cette nouvelle compétition offre l’opportunité de remporter un premier titre, en plus d’influencer les poules des éliminatoires de l’Euro 2025. L’équipe d’Hervé Renard devra confirmer ce succès mardi à Vienne, où elle affrontera l’Autriche, qui a concédé un match nul en Norvège (1-1).