Stade de France presque vide, mais qualification assurée pour les Bleus

Jeudi 14 novembre, devant seulement 16 611 spectateurs – un record d’affluence minimal hors période Covid pour les Bleus – l’équipe de France n’a pu faire mieux qu’un match nul (0-0) contre Israël au Stade de France. Ce maigre point leur permet toutefois d’atteindre les quarts de finale de la Ligue des Nations, programmés pour mars prochain, grâce également à la victoire de l’Italie sur la Belgique dans l’autre rencontre du groupe.

Un contexte tendu et une faible affluence

Dans une ambiance inhabituelle pour le Stade de France, partiellement déserté en raison du climat géopolitique tendu et d’un important dispositif de sécurité, les Bleus ont affiché un visage peu convaincant. Avec cette affluence très en deçà de la moyenne, la rencontre a même battu le précédent record du Stade de France en 2003, lors d’un match face à la Nouvelle-Zélande (36 842 spectateurs).

Domination stérile et défense israélienne solide

Sur le terrain, la maîtrise des Bleus s’est heurtée à une défense israélienne compacte et disciplinée. Avec une possession de 71 % et un total de 24 tirs, dont la plupart imprécis, les Français n’ont que rarement mis en danger le gardien adverse, Daniel Peretz, héroïque dans ses interventions face aux tentatives de Warren Zaïre-Emery, N’Golo Kanté, Marcus Thuram, et Christopher Nkunku. Michael Olise et Bradley Barcola, titularisés sur les ailes, ont eu du mal à se montrer efficaces.

Qualification acquise avant la dernière journée

Malgré ce nul, les Bleus valident leur billet pour les quarts de finale avant même leur déplacement à Milan dimanche prochain. Ce dernier match décidera de la première place du groupe, actuellement détenue par l’Italie, qui devance la France de trois points. Une victoire est donc impérative pour les Tricolores s’ils souhaitent terminer en tête du groupe.

Sécurité renforcée et incidents maîtrisés

Avec 4 000 policiers mobilisés autour de l’enceinte, les autorités ont assuré une gestion sécurisée de l’événement, bien que des échauffourées aient éclaté dans les tribunes entre quelques supporters français et israéliens, sous le regard du président Emmanuel Macron, aux côtés de François Hollande et Nicolas Sarkozy, également présents pour ce match.