L’AS Monaco a remporté une belle victoire face à une équipe rennaise incapable de tirer parti de son avantage numérique (1-2) ce samedi, réalisant ainsi une belle opération au classement. Le club monégasque prend temporairement la tête devant Nice et se rapproche du leader parisien

Cependant, cette embellie n’a été que de courte durée. Quelques minutes avant d’affronter Monaco, Julien Stéphan avait reconnu que le retard de Rennes au classement remettait en question ses objectifs initiaux de qualification pour la Ligue des champions. La nouvelle défaite de son équipe face à Monaco (1-2) en Ligue 1 ce samedi ne semble pas apporter un nouvel élan en Bretagne.

La rencontre, longtemps verrouillée, a mis du temps à s’animer. Le Roazhon Park n’a pas eu beaucoup d’occasions de vibrer jusqu’à présent, se contentant de retenir son souffle sur des frappes de Wilfried Singo (5e) et Folarin Balogun (41e), préféré à Wissam Ben Yedder en pointe.

Les Monégasques ont intensifié leur jeu contre des Rennais souvent regroupés en défense et qui ont subi la pression. Ils ont finalement cédé après une montée décisive de Vanderson, intelligemment décalé dans la surface par Balogun (0-1, 52e).

Vanderson, buteur mais exclu, et Fofana, buteur mais fautif, ont marqué les moments clés de la rencontre. Malgré l’exclusion de Vanderson (75e), Rennes a manqué de précision et s’est heurté à un Philipp Köhn décisif sur sa ligne (80e). À dix, ce sont même les Monégasques qui ont marqué en premier grâce à Youssouf Fofana (0-2, 85e), avant que le même Fofana n’offre un penalty converti par Benjamin Bourigeaud pour Rennes (1-2, 90e).

Julien Stéphan, en quête de solutions pour relancer son secteur offensif, n’a pas réussi à inverser la tendance. Même avec l’expulsion de Vanderson, Rennes a eu du mal à concrétiser ses occasions. Les Monégasques, actuellement deuxièmes après deux victoires consécutives, réalisent une belle opération au classement en revenant à trois points du PSG en tête du championnat. L’objectif de la Ligue des champions reste plus que jamais d’actualité pour eux.