Les Bleues éclatent en demi-finale : une démonstration impressionnante face à la Suède les propulse en finale contre la Norvège.

Texte révisé : Un discret virus s’était infiltré dans les rangs de l’équipe de France ces derniers jours, affectant plusieurs de ses joueuses clés. Cependant, c’est la ferveur du vendredi soir qui a transcendé les Bleues le 15 décembre. Sous la houlette d’Olivier Krumbholz, les joueuses ont écrasé la Suède en demi-finale du Mondial (37-28). Dotées d’une brillante défense et d’une inspiration offensive, les Françaises ont étourdi leurs adversaires, décrochant ainsi leur billet pour la finale de dimanche face à la Norvège.

Apprenant de leurs erreurs passées, les Bleues ont entamé le match avec une intensité élevée contre les Suédoises, qui se sont heurtées à une défense impénétrable et une Laura Glauser infranchissable (6 arrêts sur les 8 premiers tirs cadrés). Bien que la Suède ait tenté de renverser la dynamique en appelant deux temps morts au cours des 12 premières minutes, les Françaises ont maintenu leur démonstration, creusant un écart de 10 buts après seulement 17 minutes de jeu.

Bien que l’écart se soit légèrement réduit avant la pause (19-11), les Bleues ont conservé leur emprise sur le match. Tamara Horacek a démontré sa puissance et sa précision avec 9 buts sur 10 tirs. “Les batteries étaient très basses, et on était un peu inquiètes avant ce match, mais c’est le collectif qui a parlé. On a puisé dans l’énergie qu’il restait et c’est avec le cœur et la tête qu’on gagne ce match”, a déclaré la meilleure buteuse du match au micro de beIN Sports.

Les Bleues ont désormais un bilan parfait de sept victoires en sept demi-finales de championnats du monde. Bien que la médaille soit assurée, elles devront viser une troisième étoile après leurs titres de 2003 et 2017. En finale dimanche, elles retrouveront la Norvège, déjà battue lors du tour principal (24-23). Un adversaire qui a bataillé pour éliminer le Danemark en prolongation lors de sa demi-finale (29-28) et qui ne bénéficiera pas de l’ascendant psychologique.