Par le biais d’un communiqué diffusé mardi, les délégués des fédérations sportives internationales pressent le CIO de réintégrer promptement les athlètes russes et biélorusses
Le débat sur la réintégration des athlètes russes et biélorusses aux Jeux Olympiques de Paris 2024 persiste et suscite des appels pressants. Le 5 décembre dernier, les représentants des fédérations internationales et des comités nationaux olympiques (CNO) ont émis une demande formelle, via un communiqué, enjoignant le Comité international olympique (CIO) à admettre « le plus tôt possible » les sportifs russes et biélorusses sous bannière neutre lors des prochains Jeux olympiques.
Émanant du 12e Sommet olympique tenu à La Maison olympique de Lausanne, en Suisse, le communiqué n’a pas explicitement indiqué s’il reflétait une position unanime. Cette rencontre à huis clos, caractérisée par la consolidation des opinions au sein de la communauté olympique, avait déjà initié l’année précédente le processus de réintégration des athlètes des deux pays dans le sport mondial. Cette réintégration avait été officiellement entérinée en mars, bien que le président du CIO, Thomas Bach, n’ait pas pris de décision définitive quant à leur participation à Paris 2024.
Le CIO, poussé par la pression croissante, se retrouve confronté à la nécessité de trancher. Les 206 pays membres du CNO ont exprimé leur soutien à l’intégration des athlètes russes et biélorusses aux JO de 2024, une opinion partagée par la présidente de la commission des athlètes du CIO, Emma Terho, soulignant que la « grande majorité des sportifs est d’avis que les athlètes ne devraient pas être punis pour les actions de leurs gouvernements ».
Un temps certain pour prendre la bonne décision
Alors que le CIO persiste dans son engagement à décider de l’admission éventuelle des Russes et Biélorusses « au moment approprié », Emma Terho a ajouté que « la clarté sur (cette) question serait appréciée par les athlètes, car les Jeux olympiques de Paris approchent à grands pas ». Selon le calendrier du CIO, la commission exécutive doit se réunir le 18 janvier, puis à nouveau du 19 au 21 mars, offrant ainsi des occasions pour une décision. Les deux réunions suivantes, prévues du 12 au 14 juin et du 20 au 22 juillet, semblent trop proches de l’événement parisien pour prolonger le suspense.
En réponse, le CIO a confirmé que la participation d’athlètes individuels neutres aux JO ne serait possible que dans le respect strict des conditions établies en mars : sous bannière neutre, excluant les sports d’équipe et à condition de ne pas avoir activement soutenu le conflit en Ukraine. Il a également précisé que ni le système de qualification élaboré par les fédérations internationales ni le nombre de places allouées à un sport ne seraient modifiés pour les athlètes neutres possédant un passeport russe ou biélorusse. En résumé, les sportifs ayant manqué des opportunités de qualification en raison du retard de leurs fédérations respectives ne bénéficieront d’aucune possibilité de rattrapage.
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