Rugby : Les All Blacks subissent une humiliation historique avant leur confrontation avec le XV de France en Coupe du Monde

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Avant d’affronter le XV de France en ouverture de la Coupe du monde le 8 septembre, la Nouvelle-Zélande a subi une défaite historique ce vendredi, la plus lourde de son histoire, contre l’Afrique du Sud, championne du monde en titre, sur un score de 7 à 35.

À seulement 14 jours du début de la Coupe du monde et de leur match d’ouverture contre la France, les Néo-Zélandais ont connu une déroute mémorable ce vendredi soir à Londres face à l’Afrique du Sud, avec un score final de 7 à 35. En plus de cette défaite, l’équipe néo-zélandaise a également perdu son deuxième ligne Scott Barrett, qui a été exclu du match et pourrait manquer le début du Mondial en cas de suspension.

Les All Blacks, qui n’avaient jamais été battus avec un écart de plus de 21 points, se préparent désormais à affronter le XV de France le 8 septembre lors du match d’ouverture du tournoi mondial. Cependant, la situation est compliquée par l’exclusion de Scott Barrett pour un geste illégal envers un joueur adverse, ce qui pourrait l’empêcher de jouer contre la France, à moins d’une décision clémente de la commission disciplinaire.

L’Afrique du Sud… l’équipe à battre

L’Afrique du Sud continue d’impressionner tandis que les All Blacks semblent en difficulté. Ce match, qui a servi d’ultime test avant la Coupe du monde en France (du 8 septembre au 28 octobre), a été intense et très engagé, rappelant presque une finale avant l’heure. Les Sud-Africains, candidats à leur propre succession, entameront leur campagne mondiale contre l’Écosse, l’un des sommets de la poule B, le 10 septembre à Marseille.

Avant ce match à Twickenham, l’Afrique du Sud avait enregistré une victoire écrasante contre le Pays de Galles (52-16) le week-end précédent, tandis que les All Blacks n’avaient pas joué depuis le 5 août et leur victoire serrée contre l’Australie (23-20). La question de la forme des Néo-Zélandais se posait, tout comme celle de leur motivation comparée à celle des Springboks, particulièrement revanchards depuis leur défaite face à l’Afrique du Sud (35-20) en juillet lors du Rugby Championship.

Malgré une performance en deçà de leurs standards habituels, les All Blacks, alignant pourtant leur équipe-type, ont éprouvé des difficultés dans tous les aspects du jeu : mêlée, touche, attaque, conquête, etc. Les champions du monde sud-africains, emmenés par le jeune centre Canan Moodie, ont dominé la rencontre dès la première période, exerçant une pression constante dans la moitié de terrain adverse et poussant les Néo-Zélandais à la faute. Ces derniers ont concédé sept fautes en seulement dix-sept minutes.

Après les cartons jaunes infligés à Scott Barrett et au capitaine Sam Cane en première mi-temps, les All Blacks se sont retrouvés à 13 contre 15 et ont eu du mal à développer leur jeu habituel. Les Sud-Africains en ont profité pour inscrire des essais, notamment grâce à leur capitaine charismatique Siya Kolisi (7-0, 18e) et à leur ailier prometteur Kurt-Lee Arendse, qui a intercepté un ballon pour marquer (14-0, 34e).

Pendant ce temps, les Néo-Zélandais semblaient dépassés, accumulant les malchances et les erreurs. Le demi d’ouverture Richie Mo’unga a manqué une pénalité pourtant facile, et un essai de Will Jordan a été refusé pour un en-avant juste avant la mi-temps.

En seconde mi-temps, la domination sud-africaine s’est encore renforcée, avec des essais marqués par le talonneur Malcolm Marx (21-0, 42e), son remplaçant Bongi Mbonambi (28-0, 59e), et le troisième ligne Kwagga Smith (35-0, 67e). Le jeune demi de mêlée remplaçant Cameron Roigard a finalement sauvé l’honneur en inscrivant le seul essai néo-zélandais en fin de match (35-7, 71e).

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