Sous un soleil éclatant, Romain Bardet, disputant son dernier Tour de France, a triomphé lors de la première étape à Rimini, samedi

Un début de course exceptionnel. Bien que Valentin Madouas (Groupama FDJ) ait longtemps mené une première échappée, Romain Bardet (DSM-Firmenich Post) a finalement remporté la première étape du Tour de France, le 29 juin à Rimini, en Italie. À 34 ans, le Français endosse pour la première fois le maillot jaune après onze participations à la Grande Boucle.

Le cycliste, qui a annoncé qu’il prendrait sa retraite en 2025, a lancé une attaque décisive à 52 kilomètres de l’arrivée dans la côte de San Leo. L’échappée comprenait cinq coureurs, dont le Français Valentin Madouas et le Néerlandais Frank van den Broek, également de l’équipe DSM.

Une avance de cinq secondes à l’arrivée

Le coéquipier de Romain Bardet, Frank van den Broek, l’a attendu pour l’aider à rejoindre et mener l’échappée. Leur avance sur le peloton a diminué à mesure que les kilomètres passaient. Le duo français a finalement franchi la ligne d’arrivée avec cinq précieuses secondes d’avance, suivi par Wout van Aert (Visma – Lease a Bike) à la troisième place.

Romain Bardet, leader de l’équipe DSM, remporte ainsi sa quatrième étape sur le Tour de France. Parti en solitaire à 50 kilomètres de l’arrivée pour retrouver son coéquipier Frank van den Broek, il a maintenu son rythme et s’est emparé de son premier maillot jaune à Rimini. Le Néerlandais a terminé deuxième, tandis que Wout van Aert a complété le podium.

Première étape : Romain Bardet en jaune à Rimini

“Le maillot jaune a toujours été l’un de mes objectifs de carrière. Honnêtement, j’en avais fait le deuil”, a déclaré Romain Bardet, qui avait cependant ciblé cette étape. Cette première étape italienne, reliant Florence à Rimini, a été décrite par le directeur du Tour, Christian Prudhomme, comme “l’une des plus rudes de l’histoire du Tour de France”.

Avec 3 600 mètres de dénivelé et sept ascensions sur 206 kilomètres, la difficulté de l’étape a causé des ravages dans le peloton, notamment chez les sprinteurs peu habitués à ce genre d’effort. De plus, un soleil de plomb a éprouvé de nombreux coureurs, parmi lesquels Mark Cavendish, qui a terminé avec plus d’une demi-heure de retard.