Au bout d’un match à suspens, Toulouse est parvenue à décrocher ce jeudi sa place en finale pour la Coupe de France pour la deuxième fois en l’emportant 2 – 1. Il faut remonter à l’édition 1957 pour retrouver l’ancêtre du club haut-garonnais actuel. Et cette victoire, Toulouse la doit en partie à la grossière erreur d’Arnold Temanfo en fin de rencontre.

Alors qu’Annecy parvenait à faire jeux égal avec son « ainé » il aura fallut l’erreur d’un seul joueur pour qui cette finale représentait temps. A 29 ans, cette demi-finale de Coupe de France était son plus beau cadeau de footballeur professionnel alors qu’il a passé toute sa carrière dans des divisions inférieures à celle qu’il rencontrait ce soir. Mais quelle cauchemar pour le latéral franco-camerounais Arnold Temanfo qui pouvait entrevoir une tout autre issue à ce match de Coupe de France. Car, comme l’ensemble de l’équipe, Annecy à fait mieux que résister à l’équipe qui se présentait devant elle et qui, pourtant, évolue dans une division supérieure. Seulement voilà le sport a aussi « ses cruautés »  et ce fut encore le cas à la 85e minute lorsque le sort se montra peut clément et la rencontre alors bascula.

C’est en voulant transmettre le ballon à son gardien Thomas Callens de la tête (pas assez appuyée) que le joueur formé au Paris FC, et passé par La Rochelle, Cozes, Chauray, l’US Lusitanos, le RFC Liège et enfin Sète avant d’atterrir en Haute-Savoie, a malencontreusement servi idéalement Chaibi qui offrait alors la qualification à Toulouse.

Un espoir de courte durée après le but annulé de Sahi Dion

Désorienté, Temanfo a cru voir Moïse Sahi Dion l’extirper de cet instant douloureux en trompant Haug d’une volée remarquable. Mais la réalisation de l’attaquant prêté par Strasbourg était refusé pour hors-jeu. Et lorsque l’arbitre siffla la fin du match, le latéral droit, auteur de 2 buts et 1 passe décisive cette saison toutes compétitions confondues, n’a pas pu retenir son immense tristesse. Et même les paroles de son coéquipier Kevin Mouanga ne semblaient pas apaiser sa douleur et lui remonter un peu le moral. L’ascenseur émotionnel ayant ajouté encore plus de regrets.

Après cette défaite concédée de justesse, Annecy va devoir relever la tête et penser à son avenir en Ligue 2. Quinzième du championnat, à seulement deux points du premier relégable, les Hauts-Savoyards reçoivent Valenciennes à 20h45 et ils leur appartient désormais de tout faire pour assurer leur maintien un an seulement après leur accession en deuxième division.